Homme recherche antillaise

Une homme recherche antillaise d'ordinateurs sous un grand barnum blanc.

Elle donne son nom à Evelyne Gordien, responsable de l'atelier de généalogie. Elle y a entré Tous ces patronymes ont été choisis par les agents de l'Etat après : jusqu'à leur affranchissement les esclaves n'avaient qu'un prénom, voire un sobriquet mais ne portaient pas le nom de leur propriétaire, comme aux Etats-Unis.

De leur imagination sont sortis des Tinjust Justine à l'enversdes Scipion, des Coco, des Lanclume ou des Bellerose Effectivement leur patronyme ne donne aucun résultat dans la base de donnée. Une bénévole homme recherche antillaise explique qu'il vient probablement d'un Africain libre, arrivé après l'abolition de l'esclavage pour louer ses bras.

Stéphane Tribeau, 21 ans, rencontre darles 2019 depuis un an sur son arbre généalogique. Sur internet, il a réussi à remonter jusqu'en du côté de son père martiniquais.

Autour de lui, beaucoup d'Antillais expriment la même motivation. Honorer les ancêtres esclaves "Ils ont peu de chances d'y arriver", note Evelyne Gordien. Aucun membre de l'association n'a réussi à localiser le pays de départ de ses ancêtres car l'identité des esclaves était souvent gommée pendant le voyage ou à l'arrivée, explique-t-elle.

Pour elle, l'enjeu est homme recherche antillaise. Pourtant il a fallu être fort pour résister à un système comme l'esclavage, souligne-t-elle. Retracer notre généalogie c'est un moyen d'honorer ces aïeux.

Et de rappeler : "certains affranchis avaient des esclaves.